mercredi 18 mars 2015

Darwin, capitale des Northern Territories

Désolé pour ces deux journées de silence radio: pas de wi/fi à Kakadu!

Perth - Darwin: 3 h 1/2 de vol, du sud-ouest au nord de l’Australie. Au dessus d’immensités sèches mais cultivées au décollage de Perth, puis arides, puis verdoyantes et marécageuses, à l’approche de Darwin. Au sujet de l’aridité, sachez que nous avons visionné hier, sur la télé de notre chambre, un documentaire sur les chameaux australiens. En fait des dromadaires.

Qui furent introduits par quelques éleveurs au 19ème siècle, et n’étant menacés par aucun prédateur, se sont multipliés au point d’envahir les zones arides d’élevage des Northern Territories australiens, endommageant les installations des éleveurs. A un point tel qu’aujourd’hui, ils sont soit chassés, soit capturés par les dits éleveurs (impressionnante, la traque par hélicoptère et 4 x 4 surpuissants) et revendus en … Arabie Saoudite!

Une fois à Darwin, 12° 46' de latitude sud, donc à mi-chemin entre l’Equateur et le Tropique du Capricorne. Assommés par la chaleur (il fait 37°C et l’air est saturé d'humidité), nous nous rendons chez Andrew Campbell, frère de Susan, notre hôte Servas de Cavendish, près des Grampians, près de Melbourne. Vous vous souvenez? La ferme au milieu des red gums où nous avions découvert les cacatoès! 

Qui furent introduits par quelques éleveurs au 19ème siècle, et n’étant menacés par aucun prédateur, se sont multipliés au point d’envahir les zones arides d’élevage des Northern Territories australiens, endommageant les installations des éleveurs. A un point tel qu’aujourd’hui, ils sont soit chassés, soit capturés par les dits éleveurs (impressionnante, la traque par hélicoptère et 4 x 4 surpuissants) et revendus en … Arabie Saoudite!

Andrew, ingénieur des eaux et forêts, est prof d’environnement à Darwin, après avoir servi au ministère à Canberra pendant des années. Il a passé 18 mois à Toulouse à l’INRA et parle donc — encore — un excellent français. Kate, son épouse, ingénieur en environnement, s’occupe du contrôle de la remediation des mines d’uranium de la région, et il y en a pas mal. Une discussion passionnante, mais un peu trop courte, s'engage. Il nous faut trouver un hotel en ville et nous sommes dimanche soir. Les conseils d’Andrew seront cependant très utiles.

Darwin s’est révélée être une ville très animée, ce dimanche soir, beaucoup d’étudiants dans les cafés, beaucoup de bruit. Une note discordante, pourtant: la population aborigène, très présente mais visiblement très pauvre, souvent en mauvaise santé et à l’état de mendicité. Même s’ils leur ont restitué beaucoup de terres, les australiens n’ont pas correctement traité leurs prédécesseurs sur le territoire, c’est clair.

Lundi, matinée culturelle au Museum of Arts. Quelques expositions très intéressantes: l’art aborigène, avec des peintures splendides, l’art moderne avec une exposition temporaire consacrée à Rob Brown, peintre et humoriste local, et une grande salle consacrée à Tracy: le 22 décembre 1974, la tempête tropicale Tracy se renforce en ouragan à l’approche de Darwin. 66 morts. Mais la ville, qui comptait un peu moins de 50000 habitants à l’époque, est presque complètement détruite. La reconstruction ne sera pas la réussite urbanistique que nous avons vue à Napier ou que laisse espérer Christchurch après les tremblements de terre! Darwin est une ville moderne sans grand caractère.

Marie-Thérèse, Andrew et Kate



Le Front de Mer


Cullen Bay


Peinture aborigène exposée au Musée et Galerie d'Art des Northern Territories


Une technique sure, des pigments reproductibles


Tracy a détruit plus de 14000 maisons et bâtiments à Darwin, fin 1974


Fragment d'une peinture de Rob Brown, peintre humoriste de Darwin


Autre oeuvre étonnante de Rob Brown


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