mercredi 1 avril 2015

Notre périple en quelques chiffres


Combien de kilomètres avons-nous fait?

En avion ...                 51960 km
dont                            19460 km pour atteindre Christchurch
                                     2680 km pour aller de Nouvelle Zélande (Auckland) en Australie (Melbourne)
                                   12820 km en Australie (Melbourne - Hobart AR, Sydney - Uluru AR, Brisbane      
                                                    - Perth - Darwin - Cairns - Brisbane)
                                   17010 km pour rentrer en France de Brisbane, via Dubai

En voiture ...               14200 km
dont                              7000 km en Nouvelle Zélande (2 locations)
                                     7200 km en Australie (8 locations)

En bateau ...                   230 km  (Oban - Stewart Island, Picton - Wellington, Mission Beach - Reef Barrier)

Soit au total ...            66300 km

... sans compter les kilomètres pédestres!

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Combien d'hôtes Servas avons-nous visité:         17, dont 10 en Nouvelle Zélande et 7 en Australie
(Un grand merci à tous ceux qui nous ont accueilli! Ces rencontres Servas ont considérablement étoffé le contenu de notre voyage.)

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Dans combien d'hotels avons-nous séjourné:      27

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Dans combien de B&B avons-nous séjourné:       22

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Photos: 14750
dont                                Nouvelle Zélande   7600
                                       Australie               6700
                                       Dubai                      450
le tri est bien difficile!
et probablement 3 heures de vidéo, des heures de montage à prévoir!

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Escale à Crazy Dubai

Emirates, la compagnie aérienne de l'Emirat de Dubai et l'un des principaux opérateurs vers l'Australie et la Nouvelle Zélande, desservant Lyon Saint-Exupéry à partir de Dubai depuis quelques mois, nous avions choisi Emirates plutôt que Qantas, Singapore Airlines ou Etihad.

Quoi de plus naturel donc, de s'arrêter à Dubai pendant une ou deux journées au retour d'Australie, plutôt que de ne s'y arrêter que le temps d'une escale d'une heure, comme à l'aller. L'objectif était clair: comprendre cette cité - état, qui vit depuis quelques décennies un développement sans rapport avec la population historique de l'Emirat de Dubai. 40 000 habitants en 1960, 250 000 en 1980, près de 3 millions aujourd'hui.

L'Emirat lui même occupe une superficie de 4000 km2. En 1960, 3999 de ces km2 étaient un désert sableux. Aujourd'hui, la ville est une bande urbanisée de 40 km de long sur 5 km de large, en bordure du Golfe Persique. A l'est, en bordure de l'Emirat de Sharjah, l'aéroport et la vieille ville. L'ouest, en direction de l'Emirat d'Abu Dhabi, les centrales thermiques, les usines de désalination d'eau et ... le projet du futur aéroport.

La pub actuelle d'Emirates et de Dubai célèbre l'aéroport actuel comme le 1er aéroport international du mooooooonde. Certes, Atlanta Hartsfield et Pékin gèrent un trafic très supérieur en terme de passagers (95 millions pour Atlanta, le premier aéroport du monde) du fait de la massivité des transports domestiques américain et maintenant chinois. Mais Dubai, avec 70 millions de passagers en 2014, a dépassé Londres Heathrow comme 1er aéroport international au monde.

Deux pistes seulement, mais des terminaux colossaux. Et les travaux de construction du futur aéroport modestement baptisé Dubai World Central ont commencé, à l'ouest de l'Emirat. Capacité prévue: 120 millions de passagers annuels, 6 pistes parallèles en exploitation simultanée. Sur une superficie de 140 km2!

Emirates exploite aujourd'hui 60 A 380, soit 40% de la flotte mondiale de cet appareil de 500 à 700 places. Et en a commandé au total 140. Emirates exploite également 130 Boeing 777 (plus 200 en commande), 21 Airbus A330 et 4 A340. C'est sans doute la seule compagnie au monde à ne pas disposer d'un seul appareil 1 couloir! Que des wide-bodies!

Bon, assez parlé d'Emirates et de l'aéroport. Mais l'introduction était nécessaire, car elle permet de comprendre où souhaite aller Dubai en terme de développement.

Compte tenu de sa superficie, Dubai n'a pas beaucoup de pétrole. Et même si le sous-sol de Dubai recèle pas mal de gaz, ce n'est pas l'énergie qui sera le moteur de l'économie de l'Emirat, mais bien clairement les services. Transport, tourisme, finances, ...

Voyons un peu le tourisme, alors. Impossible de compter le nombre d'hotels. Facile, par contre, de les analyser en terme de catégories: si nous avons vu quelques établissements low cost dans la vieille ville (visitée en coup de vent avant notre départ car nous l'avons quittée précipitamment après être restés bloqués 1/2 heure dans un embouteillage), le gros de la troupe est clairement le palace. Pas 5 étoiles. 6 ou 7!

Pour expliquer, un mot sur The Palm, cette fameuse presque-île artificielle en forme de feuille de palmier. Imaginez une avenue monumentale de 4 km de long, bordée des résidences de 10 étages. De part et d'autre de l'avenue, partent les sous-palmes, qui portent les villas de luxe. Quartiers surveillés et impénétrables bien sûr. On imagine que la villa moyenne dépasse quelque peu les 200 m2 (coquille, c'est sans doute 2000 m2 qu'il faut lire). Au bout de l'avenue, un tunnel 2 fois 3 voies mène à l'île-croissant qui entoure The Palm. 5 km de diamètre. Soit la taille de Lyon! Tout le long de ce pourtour, une succession d'une bonne quinzaine de méga-hotels de grand luxe, du Waldorf Astoria au Kempinski. On se demande ce que le Sofitel vient faire là! Les infrastructures sont également présentes, des parallélépipèdes dans le style ottoman, cachant discrètement stations de traitement d'eau et centrales de réfrigération, et de conditionnement d'air.

Burj Al Khalifa. 828 m de haut. Voyez la photo. Plus impressionnant de loin que de près. De loin, on voit les tours avoisinantes, dont on sait qu'elles culminent à la hauteur de l'Empire State. Et l'Aiguille est plus de deux fois plus haute. Mais de près, peu de repères permettent de percevoir la hauteur de l'ouvrage! 300 m ou 1500 m, impossible de se déterminer. Mais planté au bord des Fontaines du Dubai Mall. Un espace d'une grande beauté architecturale. Ah, la géométrie!

Quelques kilomètres plus loin, autre mall monumental (the Mall of the Emirates). Attraction principale: Dubai Ski, une piste artificielle de 80 m de dénivelé. Etonnant de voir ces familles entières s'équiper de lourdes combinaisons avant d'entrer dans le "réfrigérateur". 

Pour finir, un grand merci quand même à Etienne Faisandier, qui nous a ouvert les portes de l'Ibn Battuta Gate, 5 étoiles de Mövenpick à l'ouest de la ville. Gâtés par Rachel, la charmante responsable de l'Executive Lounge, nous y avons passé de très agréables heures et ce fut une superbe base d'exploration de cette cité de fadas (construite longtemps après la mort de Le Corbusier).

Aéroport de Dubai: le Terminal 3


Aéroport de Dubai: la salle de .... quoi au juste? Mais d'une bonne hauteur sous plafond.


The Palm (merci Google Earth): 4 x 5 kms


Sur The Palm, l'hotel de luxe Kempinski


Toujours sur The Palm, une résidence de luxe


Sur le parking de la résidence, quelques voitures négligemment garées


En bord de mer, devant The Palm, l'hotel Burj Al Arab et dans le lointain, le Burj Al Khalifa


Le bord de mer, à l'ouest, est peuplé de centrales thermiques au gaz et d'usines de déssalination


De part et d'autre de l'autoroute Sheikh Fayed, les quartiers de tours se succèdent


Le quartier des Lakes


Les Fontaines du Dubai Mall


Face aux fontaines, le Burj Al Khalifa, 828 de haut


Exemples typiques de l'architecture débridée des tours dubaïotes


Dubai Mall, les cascades


Dubai Mall: les papillons


Dubai Mall: la voiture du client lambda? Peut-être pas quand même!


Mall of the Emirates: la piste de ski



La vieille ville existe, et dissuade le conducteur automobile étranger!



Notre hotel, le Mövenpick Ibn Battuta Gate


Le hall monumental


Notre chambre ...


Le Grand Départ

Lorraine au volant, nous sommes remontés de Byron Bay à Brisbane mardi. Une petite après-midi de repos. Une dernière matinée de visite de la ville, et de courses. Valises. Et longues embrassades avec Lorraine. A 17h00, elle nous conduit à la gare de South Brisbane, où nous prenons le train pour l'aéroport.

Vol Emirates EK 435, Airbus A380, sièges 49 J et K, très à l'avant de l'appareil Quel appareil! 500 tonnes au décollage. Dans un silence assourdissant: on entend à peine les réacteurs dont le grondement est couvert par le bruit de la ventilation! Bravo, messieurs les ingénieurs d'Airbus!

Notre cycliste préférée de Brisbane

  
Touriste et kangourou


Touriste et wallabies


Au revoir, Lorraine, merci pour tout. Nous t'attendons en France!


vendredi 27 mars 2015

Entraînement golfique à Byron Bay

Ronald Mc Donald, l'ami de Lorraine, est membre au Byron Bay Golf Club. Avec un de ses amis, d'origine suédoise, il m'a invité à jouer ce parcours. Assez long, 5700 m. Assez accidenté. Assez bien doté en obstacles d'eau. Mais serpentant au milieu des "gums", des eucalyptus. Très esthétique. Magnifiquement entretenu. Un plaisir à jouer.

Deuxième parcours de l'année. Le premier, c'était à Auckland, le 10 Février; avec Neville Boyd. L'année dernière, à cette époque, j'avais joué 21 fois. Il faut absolument que la forme revienne, car la saison Golf d'Entreprise commence le 7 Avril! Merci, Ranald, de m'avoir permis de tester l'état de mon swing. Pas si mal que ça, d'ailleurs, avec des clubs qui ne m'étaient absolument pas familiers.

2'26" de vidéo golfique sous un ciel immaculé


Très joli swing de Ranald au par 3 n°8


Le spectaculaire départ du -- très long, 400 m -- par 4 n°10


Ole, ici au par 4 n°13, ne joue que depuis 1 an, et ne peut que progresser


Le par 4 n°16, un trou splendide en dogleg gauche, forêt, eau, green surélevé, ... vu depuis le green


Ranald, ravi de son parcours


Ole, ravi également




mercredi 25 mars 2015

Lorraine nous emmène à Byron Bay

Lundi soir, atterrissage 18h45. A 19h15, nous sommes devant le train pour le centre de Brisbane. Encore 1/2 h et Lorraine nous accueille à la station de South Brisbane. 5 minutes plus tard, nous sommes chez elle. Ca, c'est de l'efficacité à l'australienne.

Mardi matin, nous chargeons la Honda de Lorraine, qui nous emmène à Byron Bay. Elle est née tout près. Autant dire qu'elle connait bien la région. Ce n'est plus le Queensland, nous venons de repasser la frontière des Nouvelles Galles du Sud.

Nous nous rendons chez Rosemary et Ranald, de très bons amis de Lorraine. Et quand je vous aurai dit que Ranald est un excellent golfeur, vous aurez compris l'objectif de la journée! Jouer une partie de golf sur un parcours australien! Le Byron Bay Golf Club. Mais ce sera l'objet de l'article suivant.

Pour l'instant, nous sommes accueillis par Rosemary et Ranald. Elle, institutrice à la retraite. Lui, pharmacien à la retraite. Autant dire des gens très actifs, voyageurs au long cours. Pendant que nous jouerons au golf, ces dames vont à la plage. Apéritif animé, dîner en ville très animé, pas mal de shiraz aura coulé ce soir là, tous les sujets de conversation épuisables auront été épuisés!

Byron Bay, petite station balnéaire, mais capitale des artistes de tous arts, des back-packers, des hippies, des écolos, des musiciens, des festivaliers et des surfeurs! Et point le plus à l'Est du continent australien. Une fort joli phare au bout d'un promontoire. Au Nord, une plage de quelques dizaines de kilomètres. Au sud, une plage d'une dizaine de kilomètres. Le paradis des surfeurs, me direz-vous? Oui. Mais en fait Surfers Paradise est une autre station balnéaire, à une quarantaine de kilomètres au Nord.

Ce matin, nous quittons NOS amis Rosemary et Ranald. Lorraine nous amène au phare du Cap Byron. Le paysage est superbe. De la falaise, à 50 m au dessus de l'eau, Lorraine aperçoit une tortue de mer. Je me prépare à la photographier lorsqu'une jeune fille, à côté de nous, s'écrie: "oh, des dauphins". Nous nous tournons vers le point qu'elle désigne du doigt. Et effectivement, les voila. Une bonne quinzaine de dauphins remontent doucement vers le Nord en longeant l'éperon rocheux. En sautant les vagues. Un spectacle inoubliable, que la Panasonic enregistrera sans problèmes.

Ranald, Yves, Rosemary, Lorraine et Marie-Thérèse


Les mêmes après le petit déjeuner et dans un ordre différent


La maison de Rosemary et Ranald


Le phare de Cape Byron


Un groupe de dauphins s'apprête à doubler le Cap Byron


Cape Byron


La plage au sud de Cape Byron


Byron Bay beach


Repassage rapide à Cairns

Lundi midi, nous nous retrouvons donc à Cairns pour prendre l'avion du retour vers Brisbane et notre amie Lorraine. Mais il nous reste encore quelques minutes pour visiter la ville. 

Et Marie-Thérèse tombe en arrêt devant un "équipement urbain" qui la fera saliver: la piscine d'eau douce en plein centre-ville. En bordure de plage, infréquentable compte-tenu des méduses et des requins! Voyez cette piscine de sans doute 2 à 3000 m2:

La plage -- désaffectée -- de Cairns


Un superbe "équipement urbain", aux dires de notre spécialiste


La même piscine d'eau douce côté plage


Homo australiensis tatouensis


La bibliothèque municipale


Flying foxes, de la famille des chauves souris dans les caoutchoucs de la Promenade


mardi 24 mars 2015

Une journée entière dans les arbres (de la rain forest)

Dimanche matin, nous quittons donc Etty Bay pour la montagne. La côte du Queensland, dans la région de Cairns, est comme déjà évoqué, bordée d'une plaine côtière. Laquelle est bordée à son tour de coteaux abrupts qui montent jusqu'au Tablelands, le plateau continental assez vallonné. Qui se situe entre 800 et 1000 m d'altitude. Lui même surmonté par quelques montagnes qui culminent à 1600 m environ.

Le plateau a été déboisé par les colonisateurs et accueille beaucoup d'élevage. Mais les roches qui le supportent, d'origine volcanique, ont été creusées depuis des millions d'années par les rivières. Et sur les pentes des innombrables vallées qui le traversent, la forêt est restée toute puissante, alimentée par une météorologie généreuse en précipitations (il pleut 2 - 3 m par an). C'est la rain forest. Que nous allons admirer en de nombreux lieux.

La Mamu Canopy Walkway, près d'Innisfail, vous permet d'observer la forêt à mi-hauteur de la canopée. Il serpente à 15 m de hauteur, sur un demi-kilomètre. Une tour d'observation de 37 m de haut (tiens, c'est juste la hauteur de mon platane) vous permet de monter jusqu'à la canopée, quoique quelques arbres vous dominent encore d'une bonne quinzaine de mètres. Et une suspension en cantilever vous permet de vous avancer de 40 m au dessus du précipice. Et donc de dominer cette fois la canopée. Devant vous, 200 m en contrebas, les rapides de la Johnstone River.

Ensuite, nous ferons quelques petites marches vers des cascades, en pleine rain forest. Ni le Niagara ni Iguacu, mais de jolies petites chutes de 20 à 80 m. Les Mungalli Falls. Les Ellinjaa Falls. Les Xillie Falls. Et les Milaa Milaa Falls.

Point d'orgue de la journée, les fig trees. Nous en verront deux, près de Yungaburra, où nous passeront la nuit dans un charmant motel: le Curtain Fig Tree et le Cathedral Tree. Sont-ce des figuiers? Pas très clair. Mais ce sont des arbres qui s'appuient sur un autre arbre et qui développent ensuite un système racinaire phénoménal et bien sûr une ramure et un feuillage non moins phénoménal. Hauteur 48 m, diamètre de la ramure 40 m, age estimé à 500 ans. Des mooooonstres!

Ferme en piètre état sur le Tablelands (le plateau)


Petit échantillon des bovins locaux


Plantation de thé


A 15 m de haut, le Mamu Canopy Walkway serpente au milieu de la rain forest


Les rivières ont creusé de profondes gorges dans le plateau


Impossible de citer toutes les espèces!


La tour d'observation de 37 m


Et les rapides de la Johnstone River


Les Mungalli Rapids


Les Ellinjaa Falls


Les Zillie Falls


Les Milaa Milaa Falls


Le Curtain Fig Tree


Le Cathedral Tree


La ramure du Cathedral Tree


Au pied du Cathedral Fig Tree, un étonnant lézard ...


... que j'ai pu capter en gros plan!


Un très beau papillon sur un non moins belle fleur


L'Eacham Hotel à Yungaburra


Une boutique d'âge respectable également à Yungaburra


La rivière où nous NE verrons PAS l'ornithorinque


Et l'amateur de papayes