dimanche 22 mars 2015

Dans la famille Casoar, je voudrais le père et le fils

Dès demain, une info exclusive sur la famille Casoar, dont le fils n'est pas encore entré à Coëtquidan. Désolé, nous étions vraiment saturés de visites, parcs, discussions amicales, ces derniers jours! J'ai pris du retard. Essayons de le combler. Car ... demain, c'est le grand départ!

Nous quittons donc Paronella Park dimanche après-midi. Pour Etty Bay. Nous redescendons sur la côté. Pour voir les casoars. Qui pullulent dans la région. Etty Bay est une charmante petite plage bordée de cocotiers. Une vingtaine de bungalows ou cabins comme les australiens les appellent. Un café - restaurant. Et quelque chose comme un club nautique.

Nous louons la dernière cabin libre. Tout le confort. Sauf le wi/fi, qui n'est disponible que sur la terrasse du restaurant, facteur qui aura son importance, comme vous le verrez. Nous réservons des seafood dishes, poisson grillé, crevettes, coquilles st-jacques et frites. Une petite promenade sur la plage. Baignade très déconseillée pour cause de stingers, les petites mais très urticantes méduses. Le filet anti-requins n'est même pas déployé. Et le panneau d'information sur les risques des crocodiles d'estuaire encore moins d'actualité.

18h30, le soleil est déjà passé derrière la colline. Nous amenons nos ordinateurs au restaurant pour nous mettre au parfum. Les seafood dishes sont fort bonnes. Mais voici un premier moustique qui se pose sur la tendre peau de Marie-Thérèse. Suivi d'un second. Puis d'un troisième. Marie-Thérèse bat en retraite immédiatement avec son Toshiba. Je décide de résister. Mal m'en prend! Après avoir lu une dizaine de mails, mes jambes s'obscurcissent sous les ailes des moustiques. Une témérité que je paierai comptant les trois jours suivants, victime de démangeaisons démoniaques!

La -- petite -- compensation d'Etty Bay sera la promenade du papa casoar et de son petit (chez ces animaux, c'est toujours le père qui promène les petits; en fait la femelle, dominante, quitte le nid familial dès la ponte effectuée pour chercher un autre partenaire; et c'est le mâle qui couve puis éduque les petits; enfin des animaux raisonnables!). 

Dimanche matin, donc. Sous le soleil déjà violent, le père et son petit se baladent dignement entre les cocotiers. Le père n'hésite pas à aller manger les peaux de bananes que les campeurs viennent de manger pour leur petit déjeuner. Pas agressif pour un sou, malgré ce que l'on lit sur ces oiseaux assez dangereux.

Dans la famille Casoar, voici donc le père


Et voici le fils, surveillé par le père



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