vendredi 27 mars 2015

Entraînement golfique à Byron Bay

Ronald Mc Donald, l'ami de Lorraine, est membre au Byron Bay Golf Club. Avec un de ses amis, d'origine suédoise, il m'a invité à jouer ce parcours. Assez long, 5700 m. Assez accidenté. Assez bien doté en obstacles d'eau. Mais serpentant au milieu des "gums", des eucalyptus. Très esthétique. Magnifiquement entretenu. Un plaisir à jouer.

Deuxième parcours de l'année. Le premier, c'était à Auckland, le 10 Février; avec Neville Boyd. L'année dernière, à cette époque, j'avais joué 21 fois. Il faut absolument que la forme revienne, car la saison Golf d'Entreprise commence le 7 Avril! Merci, Ranald, de m'avoir permis de tester l'état de mon swing. Pas si mal que ça, d'ailleurs, avec des clubs qui ne m'étaient absolument pas familiers.

2'26" de vidéo golfique sous un ciel immaculé


Très joli swing de Ranald au par 3 n°8


Le spectaculaire départ du -- très long, 400 m -- par 4 n°10


Ole, ici au par 4 n°13, ne joue que depuis 1 an, et ne peut que progresser


Le par 4 n°16, un trou splendide en dogleg gauche, forêt, eau, green surélevé, ... vu depuis le green


Ranald, ravi de son parcours


Ole, ravi également




mercredi 25 mars 2015

Lorraine nous emmène à Byron Bay

Lundi soir, atterrissage 18h45. A 19h15, nous sommes devant le train pour le centre de Brisbane. Encore 1/2 h et Lorraine nous accueille à la station de South Brisbane. 5 minutes plus tard, nous sommes chez elle. Ca, c'est de l'efficacité à l'australienne.

Mardi matin, nous chargeons la Honda de Lorraine, qui nous emmène à Byron Bay. Elle est née tout près. Autant dire qu'elle connait bien la région. Ce n'est plus le Queensland, nous venons de repasser la frontière des Nouvelles Galles du Sud.

Nous nous rendons chez Rosemary et Ranald, de très bons amis de Lorraine. Et quand je vous aurai dit que Ranald est un excellent golfeur, vous aurez compris l'objectif de la journée! Jouer une partie de golf sur un parcours australien! Le Byron Bay Golf Club. Mais ce sera l'objet de l'article suivant.

Pour l'instant, nous sommes accueillis par Rosemary et Ranald. Elle, institutrice à la retraite. Lui, pharmacien à la retraite. Autant dire des gens très actifs, voyageurs au long cours. Pendant que nous jouerons au golf, ces dames vont à la plage. Apéritif animé, dîner en ville très animé, pas mal de shiraz aura coulé ce soir là, tous les sujets de conversation épuisables auront été épuisés!

Byron Bay, petite station balnéaire, mais capitale des artistes de tous arts, des back-packers, des hippies, des écolos, des musiciens, des festivaliers et des surfeurs! Et point le plus à l'Est du continent australien. Une fort joli phare au bout d'un promontoire. Au Nord, une plage de quelques dizaines de kilomètres. Au sud, une plage d'une dizaine de kilomètres. Le paradis des surfeurs, me direz-vous? Oui. Mais en fait Surfers Paradise est une autre station balnéaire, à une quarantaine de kilomètres au Nord.

Ce matin, nous quittons NOS amis Rosemary et Ranald. Lorraine nous amène au phare du Cap Byron. Le paysage est superbe. De la falaise, à 50 m au dessus de l'eau, Lorraine aperçoit une tortue de mer. Je me prépare à la photographier lorsqu'une jeune fille, à côté de nous, s'écrie: "oh, des dauphins". Nous nous tournons vers le point qu'elle désigne du doigt. Et effectivement, les voila. Une bonne quinzaine de dauphins remontent doucement vers le Nord en longeant l'éperon rocheux. En sautant les vagues. Un spectacle inoubliable, que la Panasonic enregistrera sans problèmes.

Ranald, Yves, Rosemary, Lorraine et Marie-Thérèse


Les mêmes après le petit déjeuner et dans un ordre différent


La maison de Rosemary et Ranald


Le phare de Cape Byron


Un groupe de dauphins s'apprête à doubler le Cap Byron


Cape Byron


La plage au sud de Cape Byron


Byron Bay beach


Repassage rapide à Cairns

Lundi midi, nous nous retrouvons donc à Cairns pour prendre l'avion du retour vers Brisbane et notre amie Lorraine. Mais il nous reste encore quelques minutes pour visiter la ville. 

Et Marie-Thérèse tombe en arrêt devant un "équipement urbain" qui la fera saliver: la piscine d'eau douce en plein centre-ville. En bordure de plage, infréquentable compte-tenu des méduses et des requins! Voyez cette piscine de sans doute 2 à 3000 m2:

La plage -- désaffectée -- de Cairns


Un superbe "équipement urbain", aux dires de notre spécialiste


La même piscine d'eau douce côté plage


Homo australiensis tatouensis


La bibliothèque municipale


Flying foxes, de la famille des chauves souris dans les caoutchoucs de la Promenade


mardi 24 mars 2015

Une journée entière dans les arbres (de la rain forest)

Dimanche matin, nous quittons donc Etty Bay pour la montagne. La côte du Queensland, dans la région de Cairns, est comme déjà évoqué, bordée d'une plaine côtière. Laquelle est bordée à son tour de coteaux abrupts qui montent jusqu'au Tablelands, le plateau continental assez vallonné. Qui se situe entre 800 et 1000 m d'altitude. Lui même surmonté par quelques montagnes qui culminent à 1600 m environ.

Le plateau a été déboisé par les colonisateurs et accueille beaucoup d'élevage. Mais les roches qui le supportent, d'origine volcanique, ont été creusées depuis des millions d'années par les rivières. Et sur les pentes des innombrables vallées qui le traversent, la forêt est restée toute puissante, alimentée par une météorologie généreuse en précipitations (il pleut 2 - 3 m par an). C'est la rain forest. Que nous allons admirer en de nombreux lieux.

La Mamu Canopy Walkway, près d'Innisfail, vous permet d'observer la forêt à mi-hauteur de la canopée. Il serpente à 15 m de hauteur, sur un demi-kilomètre. Une tour d'observation de 37 m de haut (tiens, c'est juste la hauteur de mon platane) vous permet de monter jusqu'à la canopée, quoique quelques arbres vous dominent encore d'une bonne quinzaine de mètres. Et une suspension en cantilever vous permet de vous avancer de 40 m au dessus du précipice. Et donc de dominer cette fois la canopée. Devant vous, 200 m en contrebas, les rapides de la Johnstone River.

Ensuite, nous ferons quelques petites marches vers des cascades, en pleine rain forest. Ni le Niagara ni Iguacu, mais de jolies petites chutes de 20 à 80 m. Les Mungalli Falls. Les Ellinjaa Falls. Les Xillie Falls. Et les Milaa Milaa Falls.

Point d'orgue de la journée, les fig trees. Nous en verront deux, près de Yungaburra, où nous passeront la nuit dans un charmant motel: le Curtain Fig Tree et le Cathedral Tree. Sont-ce des figuiers? Pas très clair. Mais ce sont des arbres qui s'appuient sur un autre arbre et qui développent ensuite un système racinaire phénoménal et bien sûr une ramure et un feuillage non moins phénoménal. Hauteur 48 m, diamètre de la ramure 40 m, age estimé à 500 ans. Des mooooonstres!

Ferme en piètre état sur le Tablelands (le plateau)


Petit échantillon des bovins locaux


Plantation de thé


A 15 m de haut, le Mamu Canopy Walkway serpente au milieu de la rain forest


Les rivières ont creusé de profondes gorges dans le plateau


Impossible de citer toutes les espèces!


La tour d'observation de 37 m


Et les rapides de la Johnstone River


Les Mungalli Rapids


Les Ellinjaa Falls


Les Zillie Falls


Les Milaa Milaa Falls


Le Curtain Fig Tree


Le Cathedral Tree


La ramure du Cathedral Tree


Au pied du Cathedral Fig Tree, un étonnant lézard ...


... que j'ai pu capter en gros plan!


Un très beau papillon sur un non moins belle fleur


L'Eacham Hotel à Yungaburra


Une boutique d'âge respectable également à Yungaburra


La rivière où nous NE verrons PAS l'ornithorinque


Et l'amateur de papayes


dimanche 22 mars 2015

Dans la famille Casoar, je voudrais le père et le fils

Dès demain, une info exclusive sur la famille Casoar, dont le fils n'est pas encore entré à Coëtquidan. Désolé, nous étions vraiment saturés de visites, parcs, discussions amicales, ces derniers jours! J'ai pris du retard. Essayons de le combler. Car ... demain, c'est le grand départ!

Nous quittons donc Paronella Park dimanche après-midi. Pour Etty Bay. Nous redescendons sur la côté. Pour voir les casoars. Qui pullulent dans la région. Etty Bay est une charmante petite plage bordée de cocotiers. Une vingtaine de bungalows ou cabins comme les australiens les appellent. Un café - restaurant. Et quelque chose comme un club nautique.

Nous louons la dernière cabin libre. Tout le confort. Sauf le wi/fi, qui n'est disponible que sur la terrasse du restaurant, facteur qui aura son importance, comme vous le verrez. Nous réservons des seafood dishes, poisson grillé, crevettes, coquilles st-jacques et frites. Une petite promenade sur la plage. Baignade très déconseillée pour cause de stingers, les petites mais très urticantes méduses. Le filet anti-requins n'est même pas déployé. Et le panneau d'information sur les risques des crocodiles d'estuaire encore moins d'actualité.

18h30, le soleil est déjà passé derrière la colline. Nous amenons nos ordinateurs au restaurant pour nous mettre au parfum. Les seafood dishes sont fort bonnes. Mais voici un premier moustique qui se pose sur la tendre peau de Marie-Thérèse. Suivi d'un second. Puis d'un troisième. Marie-Thérèse bat en retraite immédiatement avec son Toshiba. Je décide de résister. Mal m'en prend! Après avoir lu une dizaine de mails, mes jambes s'obscurcissent sous les ailes des moustiques. Une témérité que je paierai comptant les trois jours suivants, victime de démangeaisons démoniaques!

La -- petite -- compensation d'Etty Bay sera la promenade du papa casoar et de son petit (chez ces animaux, c'est toujours le père qui promène les petits; en fait la femelle, dominante, quitte le nid familial dès la ponte effectuée pour chercher un autre partenaire; et c'est le mâle qui couve puis éduque les petits; enfin des animaux raisonnables!). 

Dimanche matin, donc. Sous le soleil déjà violent, le père et son petit se baladent dignement entre les cocotiers. Le père n'hésite pas à aller manger les peaux de bananes que les campeurs viennent de manger pour leur petit déjeuner. Pas agressif pour un sou, malgré ce que l'on lit sur ces oiseaux assez dangereux.

Dans la famille Casoar, voici donc le père


Et voici le fils, surveillé par le père



Paronella Park

Revenons aux évènements d'hier: l'après-midi, nous nous sommes dirigés vers les montagnes à l'Ouest de Mission Beach. Au delà de la plaine côtière, parfois large d'à peine quelques centaines de mètres, et même moins à Etty Bay, se dressent des collines, que dis-je, des montagnes qui atteignent les 1500 - 1600 m.

Cette plaine côtière accueille deux types de cultures: la canne à sucre et la banane. L'Australie est un gros producteur de sucre et de bananes! Et la culture de la canne à sucre a été très travaillée par les fermiers du Queensland. Toutes les parcelles ou presque sont desservies par un chemin de fer à voie étroite qui permet de charger les cannes (qui semblent encore coupées à la main, par des "cane cutters") dans de petits wagonnets grillagés qui sont alors acheminés vers la sucrerie la plus proche. Nous an avons vu une. Il y en a sans doute plusieurs, pour desservir de telles superficies.

La plaine quittée, la route s'élève vers le plateau, le "table land". Ce plateau a été déboisé par les colons européens qui s'y sont installés au milieu du 19ème siècle, après en avoir délogé, souvent très violemment, les peuplades aborigènes. Aujourd'hui, le plateau, dont l'altitude est de l'ordre de 800 à 1000 m est très vert et très orienté élevage laitier. Mais entre la plaine côtière et le plateau, la forêt tropicale, la forêt pluviale, la rain forest règne. Impressionnante de densité. De hauteur.

Au milieu de cette rain forest, Paronella Park. Le rêve brisé d'un catalan, José Paronella, qui s'installa dans la région en 1913, fit fortune en rachetant des exploitations de canne à sucre mal gérées, en les redressant et en les revendant très cher. En 1930, il entreprit alors la construction, sur 7 hectares, près d'une belle chute d'eau, les Mena Falls, d'une superbe propriété, mi-chateau, mi-resort de luxe. Salle de bal, théâtre, établissement de bains, ... Dans un parc dont une partie était la rain forest elle même.

Mais José décédait à 61 ans. La propriété n'allait pas survivre longtemps au départ de son inspirateur. Cyclones et incendies allaient se succéder. En 1993, Paronella Park était en piteux état, lorsque Mark et Judy Evans le découvrirent et le rachetèrent pour le convertir en musée. Le thème était tout trouvé: l'aventure et le rêve de José Paronella! Nous passâmes deux bonnes heures dans ce parc splendide, dont 45 minutes en compagnie d'une charmante guide d'origine écossaise.

A gauche, José Paronella et son épouse, Margarita


Les Mena Falls, en bordure du parc


Le "château"


L'établissement de bains


Devant la "piscine", la rain forest a repris ses droits


Les Teresa Falls, baptisée du prénom de la fille de José et Margarita Paronella


Séance de photos d'une famille australienne en visite à Paronella Park